ZIAMA MANSOURIAH

ZIAMA MANSOURIAH

Lerari Arslane,désigner,graphiste,artiste peintre,comédien

Lerari Arslane,désigner,graphiste,artiste peintre,comédien
Lerari Arslane,désigner,graphiste,artiste peintre,comédien :

EXPO «PAPILLON & HORIZON» DE LERARI MOHAMED ARSLANE
À LA GALERIE BAYA
«Art slane» ou une balade à «Arslan’d»

Arslane n’est pas seulement
comédien de
théâtre ou acteur à
l’écran. Il expose une trentaine
de ses oeuvres au
Palais de la culture
d’Alger. C’est un florilège
de couleurs. Un papillon
ça «papillonne»
énormément !

«Arslan’d où la mystique de
l’infini…», écrit Nedjai
dans le catalogue de
l’expo «Papillon & horizon» de
Lerari Mohamed Arslane, à la galerie
Baya du Palais de la culture
Moufdi- Zakaria d’Alger. Avant d’accoster
dans cette «terra incognetta
», signalons que dans «Arslane»,
il y a aussi le mot «arts». Lerari
«papillonne» d’un art à l’autre.
L’enfant de Ziama Mansouriah
est plus connu comme comédien de
théâtre et acteur à l’écran.
C’est au Conservatoire d’Alger
qu’il s’est perfectionné en art dramatique,
puis en est sorti en 1975 avec
un diplôme en poche. A l’Ecole des
beaux-arts d’Alger, il suit en parallèle
des études en communication
visuelle. Aujourd’hui, il est professeur
dans cette même école.
Théoriquement, les battements
d’ailes d’un frêle papillon peuvent,
par un effet d’entraînement, provoquer,
par exemple, l’extinction du
soleil (ou même plus). Pour Nedjai,
«un simple battement d’ailes d’un
papillon peut déclencher une avalanche
d’émotions dans l’univers de
l’art». Les «Papillons et
papillonnes» d’Arslane vont «D’une
fleur à l’autre» et c’est tout à fait normal
: ce joli insecte est un «Etre
papillonnant» (tous des titres de ses
tableaux). Ils sont également, «A la
recherche de l’horizon» et parfois
alignées «Sur la même ligne».
Etonnant, cet insecte qui, dit-on,
lorsque des ailes lui poussent, ne vit
qu’une seule et unique journée
avant d’aller mourir au «Coucher de
soleil devant l’horizon». Mais cette
«Métamorphose du papillon» lui
permet de devenir «Virevoltant vers
l’ailleurs».
Cette exposition à la Galerie
Baya réunit une trentaine d’oeuvres
réalisées selon une technique mixte.
Les motifs sont abstraits bien que,
parfois, on devine des formes
humaines (féminines surtout), des
contours de visages, un chrysalide
par-ci par-là, ou des lignes d’horizon.
Le tout baigne dans un foisonnement
de couleurs vives.
«…On peut donc imaginer même
avec difficulté la superposition de la
vision du regard intérieur sur l’horizon
insaisissable. Moi, plus gros
insecte, l’éphémère», dit lui-même
Arslane au sujet de son travail.
Lerari Mohamed Arslane,
61 printemps, est, donc, professeur
en beaux-arts, comédien de théâtre
acteurs aux deux écrans, artiste
plasticien et designer. En 1975, il a
été l’un des concepteurs des pictogrammes
des Jeux méditerranéens
d’Alger. Sa première exposition a
eu lieu en Espagne, en 1988.
Arslane est aussi lauréat de plusieurs
prix et distinctions.
C’est encore l’artiste Nedjai qui
nous dit : «Quel lien entre un
papillon et un horizon ? En apparence
aucun. Si l’un est bien perceptible,
dans ses contours, ses formes
et ses couleurs, l’autre est non défini
et s’inscrit dans l’infini, limite de
notre perception de notre vision.
Mais la réalité est tout autre, si nous
cherchons les origines et la formation
de tous ces éléments qui composent
la vie que nous connaissons
et ceux que nous ignorons encore,
nous trouverons certainement le
lien.»
Kader B.





Commentaires

  • Aucun commentaire